1. |
La poule à Jean-Paul
04:07
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Colin a une poule, qui pond tous les matins
Elle a été faire son lit, dans la cour à Martin.
Refrain
Tu n’entends pas mon «LanLanLanLire»
Tu n’comprends rien dans mon Latin.
Elle a été faire son lit, dans la cour à Martin
Martin a pris une fourche, lui a cassé les reins.
Refrain
Martin a pris une fourche, lui a cassé les reins.
Il en fit une sauce, pour le Dimanche matin.
Refrain
Il en fit une sauce, pour le Dimanche matin.
La sauce était si bonne, qu’elle sentait de loin.
Refrain
La sauce était si bonne, qu’elle sentait de loin.
Que les gens du village, viennent y saucer leur pain.
Refrain
Que les gens du village, viennent y saucer leur pain.
Jusqu’à Monsieur l’curé, qui est venu saucer le sien.
Refrain
Jusqu’à Monsieur l’curé, qui est venu saucer le sien.
La sauce était si chaude, qu’il s’est brulé les mains.
Refrain
La sauce était si chaude, qu’il s’est brulé les mains.
Y a pas pu dire sa messe à tous ces bons Chrétiens.
Refrain
Y a pas pu dire sa messe à tous ces bons Chrétiens.
À toutes ses bonnes dames, qui ont la graine à la main.
Refrain
À toutes ses bonnes dames, qui ont la graine à la main.
Le grain du chapelet, qu’il récite soir et matin.
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2. |
Ignominie
03:47
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Est-il rien sur la terre, qui soit aussi navrant
Que l’étrange misère, du pauvre intempérant?
Que son sort malheureux, parait triste et fâcheux!
C’était un homme honnête, le plus fier des Chrétiens
Il est féroce et bête, surtout parmi les siens
C’est l’œuvre du poison, qu’on nomme« la boisson»
Il jette à la misère, sa femme et ses enfants
Et pour la vie entière, fait des êtres souffrants
Ah! Pauvre malheureux, votre sort est affreux.
Voyez sa pâle femme, plus sombre que la mort
Des angoisses plein l’âme, triste et malheureux sort!
Rien n’est aussi navrant, rien n’est plus déchirant!
Elle est belle, elle est bonne, cet ange du foyer,
Mais l’alcool empoisonne, au lieu d’ensoleiller,
Il sème sous ses pas, le malheur le trépas.
Ainsi chaque semaine, grâce au Lord-Buvetier,
Qui prend la bonne aubaine, du salaire en entier,
La maison des buveurs, frémit de mille horreurs.
Dans combien de famille sont les horreurs d’enfer
Que d’enfants et de filles, plus que chargés de fer,
Les auteurs de leurs jours, ivres presque toujours.
Je revois cette scène dans un affreux taudis,
Une fillette blême, ange du paradis,
Ses parent ivre-mort, oh! Les tristes mentors!
La faiblesse inconsciente, des maitres du pays,
La convoitise ardente, des vendeurs de whisky,
Voilà de nos malheurs, les sinistres auteurs.
Quelle longue complainte, sur un triste sujet!
Si j’épuisais la plainte, non le dernier couplet!
Je couvrirais de vers, plus que tout l’univers.
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3. |
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4. |
Les diables
04:42
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Le diable en passant par les rues de Poitiers
Dans un moulin voulut prendre un meunier;
Mais le meunier, et brutal et méchant
Le renferma dans un sac assez grand;
Puis l’attachant à la roue du moulin
Le fit tourner du soir au lendemain.
La roue ayant fait ainsi cinq cents tours,
Le diable se crût à la fin de ses jours.
Quand, par malheur, le sac étant percé,
Le prisonnier put enfin s’échapper.
Il s'en va dire au meunier, en partant
«Si je t'ai manqué ce n'est pas pour longtemps»
De là, il s'en va chez un cordonnier
Il y fut encore bien mieux attrapé.
Le cordonnier et tous ses compagnons
Frappe dessus à grand coup de bâton,
En lui disant « Sort d'ici Lucifer»
« Y'a pas besoin de cordonniers en enfer»
De là, s'en va chez un cabaretier,
Où il fut encore bien mieux corrigé:
Le cabaretier se dit, en se voyant pris:
«C’est aujourd'hui qu'il faut vaincre où mourir»
Il lui cassa pintes et verres sur le corps;
Il croyait bien que le diable était mort.
De là s'en va chez un patron tailleur
Où il eut bien encore plus de malheur:
Le travailleur, voyant qu'il était nu,
Lui enfonce cent milles aiguilles au cul
Le pauvre diable s'en va mécontent,
Avec son pauvre cul tout en sang.
Le boulanger lui joue un plus beau tour,
Il prit le diable et le mit dans son four:
Mais celui-ci, le payant de retour,
Faisant un trou pour se sauver du four,
Il va lui dire pour le mettre d'accord:
«Une autre fois tu prendras du renfort»
Le boulanger entendant ces raisons,
Frappe sur lui à grand coup de bâton.
Le diable lui a dit «Va je t’aurai;
T'auras beau faire, Monsieur le boulanger,
On te connaît pour un maitre voleur,
Va, sans façon, tu viendras tout à l’heure.»
De là, s’en va dans la rue du chardon,
A rencontré un marchand de chansons:
«Je suis bien las de t'entendre chanter
Toutes les chansons qui sont dans ton cahier
Tu payeras pour les autres insolents
Qui m'ont traité si rigoureusement.»
Le marchand de chansons se voyant attaquer,
Contre le diable a voulu résister.
Mettant à bas, ses chansons, ses cahiers,
Il lui casse son violon sur le nez
Le pauvre diable s'en va comme un poltron,
Ne voulant plus du marchand de chansons…….
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5. |
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Dans la ville de Paris mon cousin,
Il y a une demande
Les avocats d’la ville ma cousine
Ils s’y rendent par bande mon cousin
Refrain :
Lanlaire ma cousine
Son p’tit cousin lanliire
Les avocats d’la ville ma cousine
Ils s’y rendent par bande
Lundi sera la noce ma cousine
Mardi sera la danse mon cousin
Refrain :
Lundi sera la noce ma cousine
Mardi sera la danse
On dira ce qu’on voudra ma cousine
Nous danserons ensemble mon cousin
Refrain :
On dira ce qu’on voudra ma cousine
Nous danserons ensemble
À la tombée d’la nuit ma cousine
Nous souperons ensemble mon cousin
Refrain :
À la tombée d’la nuit ma cousine
Nous souperons ensemble
Aux quatre coins d’la table ma cousine
Quatre bouteilles de champagne mon cousin
Refrain :
Aux quatre coins d’la table ma cousine
Quatre bouteilles de champagne
Et pendant le repas ma cousine
Nous trinquerons ensemble mon cousin
Refrain :
Et pendant le repas ma cousine
Nous trinquerons ensemble
À la fin du repas ma cousine
Nous montrons dans nos chambres mon cousin
Refrain :
À la fin du repas ma cousine
Nous montrons dans nos chambres
À la tombée d’la nuit ma cousine
Nous coucherons ensemble mon cousin
Refrain :
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6. |
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7. |
La lac Rond
02:21
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Quitte tes amis, ton village, être les pionniers de l’émigration
Vieux canadien fait ton voyage, pour établir toute tes garçons.
Vient sans hésiter dans notre contré, tes fils trouveront de belles terres
Dans les forêts de notre canton, et plus tard tu vivras alaise
Installé au bord du lac rond.
À toi ouvrier de la ville, je te le dis sans façon
Quitte l’atelier, l’usine, vient prendre la tâche du bûcheron
Et vient défricher une propriété, tu auras cent arpents de terre
Un jardin, une maison et la liberté toute entière
Si tu habitais au bord du Lac Rond.
Et lorsque la terre mise à nu, par la tâche du bûcheron
Le sol fouillé par la charrue, ce couvrira de riche moisson
Et pour assurer ta prospérité, on va construire un chemin de fer
Qui traversera la région, en vendant tes produits plus chers
Tu réussiras, au bord du Lac Rond.
Tu possèderas dans ton étable, cinq à six vaches qui te donneront
Du lait du beurre et du fromage, pour alimenter ta maison
Des poules, des cochons, des oies, des moutons
Deux bœufs pour labourer ta terre, un cheval à ta disposition
Et tu finiras ta carrière, habitant au bord du Lac Rond.
Bientôt on verra sur ces rives, l’œuvre de ces courageux colons
Un village avec son église, sainte emblème de la religion
Et le canadien étant bon Chrétien, méritera la vie éternelle
Dieux lui donnera son pardon, et il ira tout droit au ciel
En quittant le bord du Lac Rond.
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8. |
Adultère
03:32
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C’était un petit bonhomme,
Qui allait chercher du bois (bis)
Laissa sa femme au lit
Lève-toi quand tu voudras
Refrain:
Je vous la demande la demande
Pourquoi vous m’la donnez-vous pas.
Et quand tu te lèveras
Déjeuner m’apportera. (bis)
Dix heures, onze heures arrive
Déjeuner ne venait pas.
Refrain
Dix heures, onze heures arrive
Déjeuner ne venait pas. (bis)
Jette sa hache par terre
À la maison s’en va.
Refrain
Jette sa hache par terre
À la maison s’en va. (bis)
La porte était barrée
Par la fenêtre entra.
Refrain
La porte était barrée
Par la fenêtre entra. (bis)
Trouva sa femme couchée
L’avocat entre ses bras.
Refrain
Trouva sa femme couchée
L’avocat entre ses bras. (bis)
J’dis pas qui « font » du mal
Tout ça ne me convient pas.
Refrain:
J’dis pas qui « font » du mal
Tout ça ne me convient pas. (bis)
C’est comme ça que font les femmes
Quand l’mari n’y est pas.
Refrain:
Le chat à la marmite
Brasse la soupe aux pois (bis)
Les rats sur le plancher
Disent qu’ils ont rien vu.
Refrain:
Les rats sur le plancher
Disent qu’ils ont rien vu. (bis)
Ils mangent toute la soupe
Ensuite ils disent que c’est les chats.
Refrain
Ils mangent toute la soupe
Ensuite ils disent que c’est les chats. (bis)
C’est pas ni chats ni rats
C’est la p’tite femme et l’avocat
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9. |
Vent d'Irlande
04:07
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10. |
VIP pour l'enfer
03:36
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Le démon sort de l’enfer, pour faire le tour du monde
Envoyé par Lucifer pour ripailler son monde.
Y dit toi mon bon curé
Tes sermons sont démodés
Avec toutes tes parures
Embarque dans ma voiture.
Y dit toi mon avocat
Tu me cherches des tracas
Avec toutes tes procédures
Embarque dans ma voiture.
Y dit toi mon gros banquier
T’arrête pas d’nous faire payer
Tes profits n’ont pas d’allure
Embarque dans ma voiture.
Toi pétrolière de malheur
Tes pipelines sont des horreurs
Avec tes hydrocarbures
Embarque dans ma voiture.
Toi ministre de la santé
Ta bouffe de CHLSD
C’est pas d’la vraie nourriture
Embarque dans ma voiture.
Y dit toi mon politicien
Ton austérité pour rien
Tes programmes n’ont pas d’allure
Embarque dans ma voiture.
Vous monsieur le Président
Je vous trouve ben effrayant
Tu me ressembles ça pas d’allure
Embarque dans ma voiture.
Toi pis ta démocratie
Toujours au bout du fusil
J’appelle ça d’la dictature
Embarque dans ma voiture.
Et toi mon Premier ministre
Toi qui es pros cannabis
Avec toute ta verdure
Embarque dans ma voiture.
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